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J'écris pour vous des discours.

Pour chaque événement de la vie, tristes ou joyeux, nous devons parfois prendre la parole et exprimer nos sentiments vis à vis des êtres qui nous sont ou qui nous ont été chers.

Parfois il est bien difficile de coucher sur le papier tout ce que votre coeur veut dire. Alors je prends le temps de vous écouter (Entretiens en live ou en visio) ou de vous lire (liste en vrac des idées et des sentiments que vous voulez faire passer)

et à moi d’utiliser la musique des mots pour traduire vos pensées, en vers ou en prose comme vous le désirez

Quelques exemples :

ANNIVERSAIRE

D’une amie à une amie fan absolue de Jane AUSTEN. (Durée 1mn)

Chère XXXX
Si nous sommes réunis aujourd’hui
C’est bien sûr pour boire à la vie
De notre trentenaire épanouie
XXXX la lumineuse, XXXX la sereine…..
Si certaine femme de son siècle chéri
Et là je parle du 19 ème
L’avait eue pour amie
Elle dirait peut-être ceci
« Cette jeune personne cache sous un air timide
Un sens aigu des autres et de leur vie
Et que nul ne s’avise d’injustice, car sous son front serein
Que ne plisse aucune ride et dont le calme n’est qu’apparent
Se lèvera bientôt la tempête des idées et la force des élans ! »
Raisons et sentiments dictent toutes ses actions
Point d’orgueil ni préjugés n’entachent ses relations
Et si d’un fait est elle certaine, alors, elle agira avec persuasion
Un zeste de Lizzie, un petit peu de Jane
Un brin de Fanny Price et un bout de Marianne
Un soupçon d’Elinor mais jamais rien d’Emma
Elle a surtout l’élégance d’esprit d’Anne
XXXX, buvons à toi !!!

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ANNIVERSAIRE

D’une amie à une amie pour ses 50 et quelques (Durée : 2mn)

La grâce, l’intelligence d’un lutin malicieux
Avec la bienveillance au fond du brun des yeux
Ce cerveau si bien fait et toujours aux aguets
Capable de tout entendre et de tout supporter
Ce cœur à ciel ouvert où chacun peut entrer
Sécher ses larmes, sourire enfin et s’apaiser
Une sorte de fée clochette qui volette partout
pour presser une main, pour caresser une joue
Telle une comète de bienveillance
Echevelée de bonté et de tolérance
Amoureuse, des âmes, des arts et des alliages
XXXXXXXa vagabonde et laisse dans son sillage
Une patte féconde, une empreinte sur tout âge
Frondeuse si nécessaire, même parfois furibonde
Elle tentera toujours de comprendre son monde
Mais, à la fin, lorsque le front têtu
Derrière les yeux noisettes
S’avouera bien vaincu
Alors, la dérision, le merveilleux humour,
Jamais bien loin de là, toujours aux alentours
Surgira brusquement
Pour entrouvrir ses lèvres en un rire éclatant
Mais en fait quel âge a-t-elle ?
Je l’ai vue à 30 ans gigoter jusqu’à l’aube en BUNNY déglingué
Et puis dans la foulée, s’occupant des enfants dès potron-minet
Et à 50
Lorsque ses folles amies lui prennent toute la nuit
Pour discuter musique, cinéma, scénarios et séries
Qui se lève tôt à XXXXX ? afin de tout préparer
Lorsque l’autre folle se réveille à 11h passées
XXXX vieillie ? Ah j’en rie
Même chez les teen-agers et là je parle d’XXXur
D’une femme de quarante elle aurait donc l’allure ?
Cette jeunesse éternelle qui vient du fond de l’âme
Et jamais ne s’altère, le savez-vous, madame ?
Et maintenant chut….. imaginez-vous dans une pièce……Où il ne se passe pas grand-chose
Soudain un souffle aère l’atmosphère
Et repousse illico toute sensation austère
Une onde de chaleur détend les caractères
Les visages s’animent, les sourires fleurissent
Chut….. que se passe-t-il…… un ange est passé ?
Mais pas du tout, vous vous trompez, c’est juste XXX qui vient d’entrer !!!

Mariages

D’une « témouine » à son amie la Mariée (Durée : 3mn)

DES FILLES QUI DANSAIENT SOUS LA LUNE
Lors de nombreux étés magiques
Sur l’une des iles de l’Atlantique
L’on pouvait voir très tard le soir
A cette heure imprégnée d’espoir
Où tout est possible dans le noir
Sur des pelouses trempées de brune
Des filles qui dansaient sous la lune
C’était désordonné et rieur au possible
Gesticuleur et tout à fait inaudible
Une sorte de frénésie antique, non loin des bacchanales d’antan
Moment où l’on ne pense plus ni aux maris ni aux enfants.
Bien loin de ces ébats nocturnes
Et lors de la croisière diurne
Le Cap c’était les enfants
Les laver, les nourrir,
Les consoler, les faire rire
Les baignades, les balades
Les histoires de sorcières péteuses
Les contes de lutins malins
Point de répit pour les barreuses
Mais lorsque le soir venait
Que les petits étaient couchés
La sarabande pouvait commencer
La seule gouvernance de ces moments bénis
Etait la bienveillance qui habite les amis
Sur leur danse aucune censure
Sur leurs chants aucun jugement
Et lorsque venaient les chuchotements
Ceux où l’on évoque les blessures
La musique se faisait quiète
Pour exprimer les choses secrètes
XXXER, il faut que tu saches que tu viens d’épouser
L’un de ces filles de Lune
Elles sont très sensibles, très mamans, très amoureuses, très passionnées
Passant du rire aux larmes à la vitesse grand V
Il faut beaucoup de caresses
Pour enlever les détresses
Et ne laisser dans leurs yeux
Que la tendresse apaisée
D’avoir été comprises
D’avoir été aimées
Mais je ne suis pas inquiète, car je sais que ta besace
Est pleine, d’amour, d’intelligence, d’altruisme et d’audace
Et je gage que bientôt
Sur le pont d’un bateau
Lors d’un mouillage sauvage
Par une nuit sans nuage
Dans les haubans de ton grand mat de Hune
Tu les verras danser, ces filles de la Lune !

Mariages

D’une Mère à son fils. (Durée : 3mn)

XXXXX mon fils, ma bataille
Non en fait, là je sourie
Car avec toi, point de pagaille !
Grand frère de tous avant l’heure
Si tôt très sage, si raisonnable
Et de tous s’assurant du bonheur !
Quel merveilleux petit homme, altruiste et responsable
Mais avant tout doté d’une passion véritable :
Vous imaginez les petits et ce qui les rend ravis
Vous savez quand ils sont là, tétanisés, pantois,
Bavant d’envie, l’épi de travers et le sourire béat
Eh bien, sachez-le, pour lui, ce fut la Grue
Bulldozer, casque, chantier et brouhaha en sus
Et là je vous parle d’une passion absolue !
Bâtir, construire, calculer, bricoler
Tout au début, cela m’était dédié….
Mais lorsqu’il eut 20 ans, tout fut modifié !
Mais où partait-il visser ainsi ?
Je vous le donne en mille,
Il allait en Berry !
Jalouse, moi, que nenni !
Car j’ai très vite compris
Qu’une nouvelle famille
L’accueillait chaque samedi
Ne vous méprenez pas, la sirène était là !
La grue pouvait attendre encore quelques années
Que ce gaillard s’enivre un peu de sa fiancée
Avant qu’il ne s’attaque à maths sup et spé.
Qu’il ne sorte major de sa promo Carnot
Et qu’il ne nous construise au Maroc, au Congo
Allant même jusqu’ à Issy les Moulineaux….
Des ports, des hôtels et moult bâtiments
Quasi les mêmes que dans ses rêves d’enfants..
Et pendant tout ce temps où était la sirène ?
La sirène était là !
Inquiète parfois, mais toujours attentive aux besoins du gaillard
Quel veinard !
XXXX jolie, XXXXX ma belle fille
Bienvenue dans un clan au ¾ masculin
Une smala malicieuse et pleine d’entrain
Et pour toi, X, un nouveau clan au ¾ féminin
Pour lequel tu as eu tout de suite le béguin
D’ailleurs, du fond du cœur, merci XXXX
D’avoir si bien supporté et si bien accueilli
La déferlante XXXXX
envahissant « XXXXXX» tous ces WE de juin.
Si je parle de clan, c’est que pour ces deux là
Le terme de famille n’est pas une broutille
Devinez qui sont les témoins, et…. pas moins de 7 chacun !
En grande partie leurs frères et sœurs
Tous amateurs de ce beau lendemain
Que va construire ce couple de bosseurs
Et croyez-moi la route est préparée !
Car depuis qu’ils se sont trouvés
Ils n’ont jamais cessé de chercher
Et ce, en toute humilité,
Comment bien se comprendre, la façon de s’aimer.
Un petit conseil ma XXXX :
Ne fait pas comme le chat XXXX qui n’obéit qu’à ton mari
Un peu de rébellion, ça pimente toujours la passion !
Mon Fils, la vie n’étant qu’un vaste chantier,
Arrime bien ta grue, mets ton casque et hardi petit,
Embarque-toi dans la vie avec ta super XXXIE
Quant à moi je vous bénis !!!!

Deuils

Des enfants vers leur mère (Durée : 1mn)

Maman, comment te dire les choses, comment écrire ce que nous ressentons dans cette belle langue dont tu usais si bien et que tu respectais tant ? Même si nous ne t’arrivons pas à la cheville, tant pis nous osons.
Maman, la tolérante
Maman, l’indulgente
Mais allongée, emprisonnée depuis tant d’années
étendue telle la chrysalide, les ailes liées par l’immobilité
Ne pouvant donner autant qu’elle aurait aimé
Ne pouvant pleinement à cette vie participer
Malgré son grand désir de liberté !
Mais le bon Dieu t’a libérée de ce carcan
Et ton âme vole maintenant vers notre père et ton mari chéri.
Tu es partie l’aider à nous regarder vivre, à prendre soin de nous
Fini la chambre à l’univers rétréci,
De là haut, le champ de vision est plus grand
Et vous pourrez ainsi, tels deux humanistes,
Observer et conseiller vos enfants et petits enfants.
Afin qu’ils fassent de leur vies,
de belles histoires comme celles que tu aimais tant !
La vie t’avait enlevé une forme de liberté mais pas celles des idées !
Et cette liberté de penser, tu nous l’as donnée et en nous elle est bien ancrée
Car, à part le rejet de la méchanceté, aucun tabou idiot ne venait entacher ta bienveillance ! Merci maman pour cette chance !

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Deuils

D’une fille vers son Père (Durée : 2mn)

Mon Cher Papa
Que la vie était belle avec toi !
Tu ne jugeais jamais
Tu comprenais toujours
Depuis notre plus tendre enfance,
tu nous a innondées
de chaleur, de tendresse
de rires et de bienveillance.
Ah ces repas où nous refaisions le monde
Ces livres et ses films dont nous débattions en nombre
Il était si facile de communiquer avec toi !
Curieux de tout, sans à priori ni tabous
Tu balançais
ton doux caractère épris de justice
ton bel éternel optimisme
et ton regard bleu malicieux
sur tous ceux qui traversaient tes lieux
Même ces derniers temps
lorsque tu ne pouvais plus parler
et que tes yeux étaient souvent fermés
Nous avions trouvé un instrument
nous permettant de communiquer
« Dis moi, que veux tu Papa : Mozart, Chopin ?
Et pour Mozart une pression de la main
« Dis moi Papa, as tu senti ce jour, les baisers de tes chiens » ?
Et toi d’abonder d’une belle pression de main
Alors maintenant que la douleur est partie et que ton corps est en voyage
je te vois voguant sur ton 4,20,
accompagné d’oncle Yves et de son vaurien
tenir bon la barre de nuage en nuage
Et je te vois aussi chausser ta paire de skis
et, suivi de tes amis chéris,
bondir en slalomant et chevaucher les nuages
Désormais tu as rejoins ta chère Mimi et tes parents et tes amis
enfin tous ceux qui sont déjà partis.
Alors, il faudra de temps en temps, vous trouver un bon gros nuage
d’où, vous pourrez, tous bien assis, nous envoyer de nombreux messages
Et j’espère que le Bon Dieu aura la bonne idée de te nommer
grand ambassadeur de Bonté
et ce, afin que tu puisses la déverser sur le monde entier.
Merci pour tout Papa , nous allons essayer d’être dignes de toi!

Confiez-moi vos idées et la musique des mots fera le reste..

© Portraits by Catherine de Torquat

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