MES SERVICES
J'écris pour vous des légendes de photos.
Besoin de magnifier vos photos avec des mots,
voici quelques exemples


Végétaux blonds emmêlés léchant les troncs calcinés.
Et, à l’avant scène, dressant fièrement leurs antennes, des buissons brouillons de chardons !
Pas de souffle, pas de vent, pas d’air, mais juste la lourdeur de l’ambiance….
Même les cigales ne chantent pas et pourtant nous sommes en Provence !

Lattes de parquet blond soutenant l’être noir
Et gisant devant lui, des petits carrés d’Art !
L’uni du tableau noir ?
Le moucheté du gris ?
Le piqueté du blanc ?
Un carré de néon auréole l’homme perplexe !

Désir de caresser
Ces courbes et ces rondeurs
Cette chair qui exulte
Ces gens nus et heureux
Qui semblent n’avoir pour but
Que vivre et gambader
Et flatter l’animal !
Dans les jardins d’Eden, ce devait être ça !
Mais lui le petit d’homme
Celui que rien ne touche
Et surtout pas Eden…
Oui, lui, l’ado farouche
Affolé par les stars
Et pétri de violence
Il boude la joliesse
La courbe, la caresse
Son dieu s’appelle Profit
Son art l’Indifférence !

L’adulte sait comme la vie va
et son rire s’envole vers Bouddha.
L’enfant s’inquiète, l’adulte en rit
car il sait qu’il faut profiter de la vie.
L’enfant s’inquiète de quoi de qui ?
simplement de la photographie !

d’un amas de raisins juteux,
et de trois gueules ouvertes vers l’infini,
on peut faire un hymne à la vie.
Surtout lorsque l’on sait si bien
que le dieu ici, c’est le Vin !!

Rouleaux de papyrus entassés à ses pieds
Qu’en penses- tu Osiris ?
Est-ce là une belle civilisation ?
Que nenni ! Regarde donc:
Ces petits rondins bien rangés
La pierre nue qui n’est pas belle
L’échalas électrique dressé
Et le gros ventre de la citerne
Ils ne sont même pas ornés !
Ils appartiennent aux terriens de maintenant
Qui n’ont pas su parer leurs dieux,
le bois, l’eau, la pierre et le feu
des ciselures, des ors et des couleurs d’antan !

Après le dur labeur sous le soleil brûlant, maintenant qu’elles sont seules, elles joignent leur toit de tuiles.
Et ainsi va leur nuit, bafouant la solitude, leurs vieux corps décrépis collés les uns aux autres,
elles estiment qu’à cette heure elles ont droit à l’oubli !
Mais la lune est cruelle !
Et sans hésitation, elle éclaire crûment : les petites herbes hirsutes pêle-mêle sur le sable,
les planches vermoulues, les rideaux fatigués, se moquant sans raison de leur décrépitude !

comme tétanisé entre l’abscisse et l’ordonnée.
Ici tout est attente : les niches vides,
les portes ouvertes sur l’ombre ou la lumière…….
On entend quelques chuchotis et, dans ce camaïeu de gris,
l’on voudrait voir se glisser …la pourpre d’un vêtement sacré !

devant l’une des bouches de Paris,
des elfes ténébreux et trempés
sont engloutis ou rejetés.
Reflets confus et tremblotants
du quotidien des parisiens,
les pieds en l’air, la tête en bas,
ils semblent s’enliser encore
dans l’argent sombre du décor!

L’acier luit doucement dans le noir éclairé,
mais l’homme ne sait rien du décor !
Visage creusé, regard planté dans le métal,
La pierre contre son dos, sa sueur, son odeur
Tout lui est étranger !
Car une seule chose l’habite : son art, sa musique !

Tout semble putréfié dans ce décor hostile…
Et là, tout simplement sur le sol abîmé
Un bout de vie brillant, un miroir fatigué.
De la glace magique va naître la pt’it reine !
Elle avance un guidon, elle élève une selle
puis enfin timidement son derrière en osier.
Peut-être toute à l’heure osera t-elle montrer
Ses chromes et ses pédales et son corps tout entier ?
